Monfils avec Delaitre jusqu’en 2014


En marge du tournoi de Valence où il affrontera David Ferrer pour son entrée en lice, Gaël Monfils fait le point sur sa fin de saison et ses plans pour l’année à venir. Entretien exclusif avec Tennis Trotteur.

Gael Monfils

Question: On approche de la fin de saison. Tu as fait une très grosse performance à Shanghai où tu as sorti Federer et posé de gros soucis à Djokovic avant d’être rattrapé par des problèmes physiques. Comment te sens-tu après Vienne où, là, tu as été sorti au premier tour la semaine passée ?

Gaël Monfils: C’était dur physiquement. Je suis rentré le dimanche et je jouais le mercredi à Vienne. Le décalage horaire de l’Asie et la fatigue ce n’était pas facile donc j’ai fait le maximum mais je n’ai pas réussi à faire un bon match. Ce n’était pas super mais je pense que l’adversaire a bien joué ce jour là. Là, je me sens mieux, j’ai réussi à mieux me reposer. Ca fait depuis deux jours que je fais des nuits complètes, j’ai repris l’entraînement donc c’est cool.

Q: Tu as souvent été touché par des blessures au cours de ta carrière et récemment tu as déclaré dans l’Equipe que tu souhaitais t’entourer d’une vraie équipe, avoir une vraie structure en plus de ton souhait de trouver un nouvel entraîneur. Où en es-tu de ta réflexion ?

G.M: Je cherche toujours, je cherche petit à petit mais je pense que ça va se faire dans quelques semaines, que j’aurai une vraie équipe pour le début d’année.

Q: Cette semaine à Valence tu as fait appel à Olivier Delaitre qui te connaît bien.

G.M: Olivier va m’aider cette semaine et la semaine de Bercy. Je pense qu’il va m’aider aussi pour la période foncière et le début d’année.

Q: Vous partez donc sur une association à moyen terme.

G.M: Oui, jusque là pour l’instant c’est mon plan.

Q: Tu disais avoir quelques noms en tête concernant ton prochain coach, quels sont les autres ?

G.M: J’avais déjà dit que je pensais à Olivier. Pour l’instant j’ai envie d’essayer comme ça jusqu’au début d’année et à partir de là je verrai si j’ai envie de continuer.

Q: Restes-tu sur l’idée de choisir quelqu’un qui te connaît déjà ou penses-tu au contraire engager un nouveau coach qui t’apporterait une vision nouvelle ?

G.M: Je ne sais pas trop. Le côté positif, c’est qu’Olivier me connaît déjà, il connaît vachement bien le tennis mais j’ai quand même envie d’évoluer. Quand tu prends quelqu’un de nouveau, il y a toujours une période d’adaptation et je pense que pour l’instant je n’en avais pas forcément envie. Olivier était la personne idéale pour débuter tout de suite. Il me connaît bien, il connaît ma personnalité, sait ce que j’aime, ce que je n’aime pas et sait comment me pousser. Pour la fin d’année et la période foncière, c’était vraiment le meilleur choix pour moi.

Q: Quels sont vos plans pour cette période d’intersaison ?

G.M: On est en train d’en parler avec Olivier. Je l’ai appelé en rentrant de Shanghai, ensuite il y a eu Vienne donc pas beaucoup de temps pour en parler. Après Vienne j’étais complètement dans le gaz, j’ai pris deux-trois jours. On ne s’est retrouvés qu’hier et là on commence vraiment à faire des plans parce que c’est à lui que j’ai confié la préparation de la période foncière. Pour l’instant, c’est lui qui me dit un peu ce qu’il souhaiterait. Je ne sais pas encore où je ferai l’entraînement physique mais pour la partie tennis je pense rester chez moi.

Q: Cela fait un petit moment que tu n’as pas joué les championnats de France par équipes en fin d’année. Là, on vient d’apprendre que tu as rejoint l’équipe de Sarcelles. Tu confirmes ?

G.M: Oui je faisais partie de l’équipe Jean Bouin depuis mes 11 ans mais là il n’y a plus de Club et effectivement je viens de signer à Sarcelles.

Q: Pourquoi Sarcelles ? Qu’est-ce qui t’a convaincu ?

G.M:Mon petit frère (Daryl, son cadet) qui s’entraîne là bas. Ils ont un bon projet, je trouve ça sympa. C’est un tournoi que j’avais joué quand j’étais jeune. L’équipe aime bien mon petit frère et souvent j’ai tendance à le suivre.

Q: Penses-tu jouer quelques rencontres ?

G.M: Pour l’instant ce n’est pas du tout au programme.

Q: Une chose qui fait beaucoup parler chez toi ce sont tes nombreuses coupes de cheveux. Tu viens de briser le rêve d’Azarenka il y a deux jours en abonnant la coupe afro. Penses-tu que cette crête va suffire à combler son chagrin ?

G.M: (rires) Elle l’a déjà vue, on se parle souvent. Ca s’est vraiment fait sur un vieux truc: je voulais me couper les cheveux et du coup mon pote qui s’en occupe a commencé à me couper sur le côté en me disant « putain tu devrais laisser une crête et tout… » du coup c’est parti d’un vieux délire mais ce n’est pas terrible. Même ma copine n’ a pas… voilà quoi. Je suis un peu en froid là (rires).

Propos recueillis par Adeline Auger

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