COUPE DAVIS: L’interrogation suisse


Trois jours pour entrer dans l’Histoire. C’est ce que doit penser Roger Federer qui va tenter ce week-end de rapporter la Coupe Davis à son pays. Mais en plus de devoir affronter la France à domicile, le Suisse devra en plus faire face à un dos douloureux et autres tensions…

Federer Wawrinka

Roger Federer et Stanislas Wawrinka sous tension… Source: AP

 

Dimanche, les spectateurs de l’O2 arena sont restés sur leur fin. Alors que l’espoir de voir un match digne de ce nom avait refait surface après le beau duel entre Roger Federer et Stanislas Wawrinka en demi-finales, la désillusion n’a pas tardé à réapparaitre suite à l’annonce du forfait de l’ancien n°1 mondial. La question que l’on s’est alors tous posé est: Pourquoi ? Pourquoi avoir livré un combat sans merci face à son compatriote pour en fait ne pas jouer la finale ? Pourquoi ne pas avoir tenté de jouer quelques jeux avant de décider que la douleur était trop intense pour continuer ? Finalement, la réponse est simple: une blessure au dos, comme il l’avait déclaré à aux spectateurs anglais. «Je ne suis pas en état de jouer à ce niveau. C’est trop risqué à mon âge. Je m’excuse et j’espère que vous me comprenez». Oui, on le comprend, surtout lorsqu’un rendez-vous aussi important que la finale de Coupe Davis a lieu la semaine suivante. Et ça l’est davantage pour lui, car oui, mesdames, messieurs, aussi surprenant que cela puisse paraitre, un seul trophée manque à l’impressionnant palmarès de Federer:  le Saladier d’Argent. 

 

Genève, on a un (autre) problème

 

« Alors sa blessure au dos, c’est ça le souci ? » Pas seulement. Sachez qu’après leur demi-finale à Londres, les deux Helvètes auraient longuement discuté dans le vestiaire (à croire que même quand chaque joueur peut bénéficier d’un vestiaire personnel, l’habitude de se côtoyer tout au long de l’année est bien trop forte pour rester séparé même le temps d’une semaine). Et ce n’était pas vraiment pour parler de la pluie et du beau temps comme l’a bien précisé ce cher John McEnroe. Le sujet de la discorde, à en croire certains photographes, n’est autre que Mirka, la femme de Roger Federer. Un peu trop bruyante entre les services pour le 4ème joueur mondial qui n’a pas manqué de lui faire savoir, cette dernière lui a simplement rétorqué: « Cry baby, cry ». Comprenez par-là: pleurnicheur. Ah ! Mirka et le sens de la répartie. 

 

 

Une équipe divisée ?

 

L'équipe Suisse au complet. Source: Twitter

L’équipe Suisse au complet. Source: Twitter

Si certains essaient de se rassurer en regardant la dernière photo postée par Roger Federer lui-même sur son compte Twitter, d’autres ont dû déchanter en découvrant une autre image partagée cette fois-ci par le n°2 national. Eh oui, pendant que l’ancien n°1 mondial se rendait à Lille dans son jet privé, Stanislas Wawrinka, lui, attendait son train tout seul (ou presque) perdu au milieu de ses bagages de l’autre côté de La Manche.

Stanislas Wawrinka prêt à partir pour retrouver ses compatriotes à Lille. Source: instagram

Stanislas Wawrinka prêt à partir pour retrouver ses compatriotes à Lille. Source: instagram

Mais soyons honnêtes, le malheur des uns, fait le bonheur des autres. Cette tension palpable du côté Helvète pourrait peut-être bien aider les franchies à ne pas commettre la même erreur et rester soudés pour enfin ramener le Saladier d’Argent à la France…Exploit que nous n’avons pas connu depuis …13 ans.

 

Bref, une chose est sûre, restez branchés sur France Télévisions ce week-end si vous voulez que la température monte…

Écrit par Charlotte Ezdra

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