Gasquet dans le noir total


 Richard Gasquet n’est pas encore sorti d’affaires. Déjà arrêté l’an passé pendant trois mois, le Français, atteint du syndrome de Maigne, devra encore s’arrêter pendant un mois…

Source: AFP

Source: AFP

Un an s’est écoulé depuis ses premiers problèmes de dos. Depuis, Richard Gasquet ne parvient pas à se sortir de ce cycle infernal. A tel point que pour la deuxième fois, en deux tournois, le Bitterrois n’a pas eu d’autre choix que d’abandonné dès son entrée en lice au Masters 1000 d’Indian Wells. « C’est toujours dans la même zone que cela me fait mal » a-t-il déclaré en conférence de presse. Opposé à Michael Berrer, 161ème mondial, le Français était mené 7/6 (8/6), 4/6, 3/1 lorsque le pire s’est produit. « J’ai pris un premier coup de poignard au début du 3ème set au service. J’ai joué le jeu même si ça allait mal. Ensuite, j’ai fait appeler le kiné qui m’a dit que cela pouvait tenir encore. Mais, sur un retour, j’ai pris un nouveau coup de poignard et la douleur était devenue cette fois-ci insupportable » expliquait le 25ème joueur mondial. Sans surprise aucune, plié en deux en retournant aux vestiaires et après une heure de soins, « Richie » a finalement choisi de ne pas aggraver la situation et de rentrer directement en France pour au moins un mois afin de se soigner. 

 ;

Loin de la joie qui s’affichait sur son visage en remportant le tournoi de Montpellier en début d’année, Richard Gasquet ne pense qu’à une chose en cet instant: « La douleur est plus forte qu’à Dubaï et cela m’inquiète, je ne peux pas dire le contraire (…). Je vais certainement devoir faire une nouvelle infiltration. Pendant un mois, jusqu’à Monte Carlo, je vais essayer d’éradiquer ce truc-là et me reconstruire totalement ». Si ces propos ne sont pas des plus rassurants, le principal intéressé, quant à lui, préfère rester positif. Souffrant du syndrome de Maigne (comprenez par là une compression de la charnière thoraco-lombaire), le Biterrois assure « qu’il n’a jamais été question d’opération » et que le chemin est encore long pour ne plus ressentir de douleur. Quant à la suite de sa carrière ? « Il ne faut pas s’enflammer » dit-il. 

Écrit par Charlotte Ezdra

Suivre