Qu’on se le dise, c’est à Stuttgart que la maison secondaire de Maria Sharapova se trouve. Depuis trois ans, la Russe tient les rênes de cette compétition et ne compte pas les lâcher de sitôt. Preuve en est avec son nouveau sacre, cette fois-ci décroché aux dépens d’Ana Ivanovic.
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Le début de saison 2014 n’a pas été aussi fructifiant que les années précédentes. Aucune finale, une petite demi-finale à Miami et un huitième de finale à l’Open d’Australie…Maria Sharapova a connu des temps meilleurs. Bien meilleurs. De la plus haute marche du podium du classement WTA, la Russe n’était plus très loin de la porte de sortie du Top 10. Mais à force de volonté et de persévérance, la n°9 a su renaitre de ses cendres. Tout n’était pourtant pas joué d’avance. Lors de son premier match face à Lucie Safarova, Maria Sharapova a dû s’employer pendant 3h20 pour s’en sortir. Une première épreuve qui l’aura bien aidée pour la suite de la compétition face à Anastasia Pavlyuchenkova, Agnieszka Radwanska et Sara Errani.
Pourtant, malgré sa bonne lancée, Maria Sharapova n’a pas connu le début de rencontre rêvé. Face à une rivale dangereuse en la personne d’Ana Ivanovic, les jeux n’étaient pas fait d’avance. La Serbe, redoutable en d’autres temps, a retrouvé de sa superbe le temps des 20 premières minutes de la partie pour malmener quatre jeux à zéro une Russe quelque peu effacée. Dos au mur, la tenante du titre est progressivement rentrée dans la partie après la perte du premier set (3/6). La deuxième manche est plus accrochée entre les deux femmes mais la favorite de la rencontre prend pour la première fois les devants pour ne plus jamais lâcher la pression sur une rivale qui commence à buter face à cette montagne russe. Revenue à une manche partout, Sharapova ne cédera plus qu’un petit jeu avant de soulever pour la troisième année consécutive le trophée du Porsche Tennis Grand Prix. Une victoire que la Russe a dû mal à croire réelle. « Oh mon Dieu! Oh mon Dieu! » s’est-elle écriée à peine le dernier point terminé. Plus tard, lors de la remise des trophées, la triple championne du tournoi allemand se confie, non sans humour: « Cette fois-ci, c’était vraiment difficile. C’est pourquoi c’est si spécial (…). Je vais devoir construire un nouveau garage pour pouvoir y mettre toutes mes voitures »
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Ecrit par Charlotte Ezdra