Si l’Allemagne et l’Australie se sont qualifiées sans encombre pour les demi-finales de la Fed Cup et si l’Italie n’est pas loin de s’offrir les Etats-Unis, les Espagnoles et les Tchèques sont encore loin, très loin, d’avoir terminé leur rencontre…Au programme: contestations, discussions et report des matches…
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Ce week-end aurait dû être un moment festif du côté de Séville. Ca n’aura été que désillusion. Tout était bien parti pour les Espagnoles qui s’étaient adjugées le premier point grâce à la victoire de Carla Suarez Navarro sur Barbora Zahlolava. Mais sous un ciel de plus en plus menaçant, la pluie a fini par l’emporter sur les deux pays. Après avoir débuté la seconde rencontre en Maria Teresa Torro-Flor et Klara Zakopalova, les intempéries n’ont pas laissé d’autres solutions aux organisateurs que de remettre le match au lendemain… ou presque. Eh oui, la pluie n’abdique pas aussi facilement. Avec les courts recouverts d’une bâche verte trempée, la suite de la rencontre s’annonçait compliquée…
Après des heures de discussions, de désaccords, de plaintes…cette seconde et dernière journée a finalement été annulée et reportée à lundi… Une décision qui a bien entendu déplu tant aux joueuses qu’aux supporters. Mais peu importe les nombreuses remontrances, Andreas Egli, juge arbitre de la rencontre, a été clair. « Le règlement stipule que les joueuses doivent être disponibles jusqu’à mardi. Si le temps ne permet pas de conclure les parties ce jour-là, on essaiera tous de faire un effort pour terminer mais on ne peut pas les obliger à rester ».
D’après Barbora Zahlavova-Strykova, cette situation ne devrait pas être permise. « L’ITF commet une erreur en acceptant de nous laisser jouer ce mois-ci et dans ces conditions. Ce n’est jamais bon de jouer dans le froid et sous la pluie. Ils devraient changer cela ». Au-delà des conditions atmosphériques, Carla Suarez-Navarro est confrontée à un autre problème. Engagée au tournoi de Doha qui débute dès lundi, l’Espagnole devra être présente sur place mardi pour jouer son premier match. Les Tchèques, qui avaient d’ores et déjà réservé leur billet d’avion pour le Qatar, devront elles aussi retarder leur départ… Et si jamais la rencontre n’était toujours pas conclue mardi, l’ITF devra alors convenir d’une date ultérieure pour connaître le dénouement de cette rencontre…
Kerber et Petkovic, reines d’Allemagne
Pour remporter une rencontre de Fed Cup, mettez Angélique Kerber et Andrea Petkovic ensemble et la victoire vous est assurée. Barbara Rittner, capitaine de l’équipe allemande le sait bien. Andrea Petkovic a permis à son pays de mener la danse dès son premier match en décrochant le premier point. Angélique Kerber a quant à elle suivi le chemin tracé par sa compatriote pour se défaire de Daniela Hantuchova. Aujourd’hui, à un point de la qualification pour les demi-finales, Kerber n’a pas relâché la pression. Opposée à Dominika Cibulkova, récente finaliste de l’Open d’Australie, l’Allemande s’est sentie pousser des ailes pour décrocher le ticket pour les demi-finales que son pays n’avait plus atteint depuis 1995.
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L’Australie mortifie la Russie
Contrairement à leurs homologues masculins qui se sont inclinés face aux Français, les Australiennes ont écrasé les Russes. Ce qu’il faut savoir tout de même, c’est que l’équipe Russe n’était pas forcément composée des joueuses auxquelles on s’attendait. Eh oui, privée de ses plus grands atouts qui ont visiblement préférées se rendre à Sotchi pour les Jeux Olympiques d’hiver comme une certaine Maria Sharapova, Elena Vesnina, ou encore plus récemment Maria Kirilenko, l’équipe d’Anastasia Myskina n’a pas fait long feu. Victoria Kan, Irina Khromacheva, Valeria Solovyeva et Veronika Kudermetovz n’ont tout simplement pas remporté le moindre set face à Casey Dellacqua, Samantha Stosur et Ashley Barty.
Bencic la nouvelle terreur Suisse
Après Stanislas Wawrinka, faites place à Belinda Bencic. Du côté du 2nd Groupe Mondial, la France a eu bien du mal à se sortir des griffes de cette jeune fille. La Suissesse, à seulement 16 ans, s’est offert en deux jours Alizé Cornet et Virginie Razzano devant leur public dans le Stade Pierre de Coubertin. Deux victoires en deux sets qui a permis à son pays d’obliger la France à jouer un match de double décisif entre Kristina Mladenovic/Alizé Cornet et Timea Bacsinzky/Belinda Bencic, finalement remporté par les Françaises qui ont joué avec nos nerfs…
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Ecrit par Charlotte Ezdra