Il aura fallu trois jours pour que le troisième tour de Roland Garros touche à sa fin. Entre sourires et larmes. Entre joie et déception. Tennis Trotteur revient pour vous sur ces folles journées.
L’inquiétude
Il a réalisé un excellent début de tournoi Porte d’Auteuil sans perdre le moindre set et pourtant, Rafael Nadal a jeté un froid hier après sa victoire face à Léonardo Mayer. « J’ai baissé d’intensité au service par rapport à d’habitude car j’ai ressenti une petite douleur au dos le premier jour, mais aussi le deuxième. Tout le monde sait que j’ai eu un problème en Australie. Dans un tournoi tel que ce dernier, on peut toujours s’attendre à avoir ce genre de souci. J’espère que ce ne sera pas le cas ici. Je joue avec un strap dans le dos, mais je n’ai appelé le trainer à aucun moment« . Voilà une nouvelle qui doit faire bien des heureux…En attendant d’en savoir plus, l’Espagnol continue d’écrire l’Histoire en remportant sa 31ème victoire consécutive sur la terre battue parisienne.
La confirmation
Il s’est fait peur mais s’en est finalement sorti. Guillermo Garcia Lopez, tombeur de Stanislas Wawrinka au premier tour, a dû batailler en cinq sets face à l’Américain Donald Young pour décrocher son ticket pour les huitièmes de finale de Roland Garros. Une première pour l’Espagnol qui n’avait encore jamais atteint ce stade de la compétition dans un Grand Chelem.
La déception
Kristina Mladenovic peut s’en vouloir. Opposée à Andrea Petkovic, notre Kiki nationale n’est pas passée loin d’une qualification en huitièmes de finale. Et d’après la Française, la faute revient aux mauvaises sensations ressentie sur le Court Central. « Je n’ai pas réussi à me régler sur ce grand court, les sensations étaient mauvaises. J’ai joué deux fois sur le Lenglen, la terre est plus rapide. Ici, ça tape plus. (…) En gardant une ou deux fois mon service, je gagnais en deux sets. Cela s’est joué sur les sensations« .
La belle histoire
Gaël Monfils contre Fabio Fognini. Un duel que l’on commence à connaitre par cœur sur le circuit. Plus encore à Roland Garros lorsqu’on se souvient de leur dramatique rencontre ici-même il y a quatre ans de cela. Si cette fois, le match n’a pas été interrompu par la nuit, les deux joueurs ont bien eu du mal à confirmer leur avance au fil des jeux. « Je te prends un set, tu me prends le suivant »…Voilà le scénari préféré du Français et de l’Italien. Mais cette fois-ci, La Monf s’en est sorti! Proche de l’abandon à la fin du 4ème set perdu sans avoir remporté le moindre jeu, le Tricolore a pu compter sur le soutien du public qui a tenu un rôle important dans cette rencontre. Gaël n’a d’ailleurs pas manqué de le remercier. « Le premier mot qui me vient à l’esprit est « merci à tous ». Ce match a été dur tennistiquement et physiquement. Le public m’a porté. Je ne sais pas comment j’ai pu remporter ce 5ème set« .
La satisfaction
Si Ana Ivanovic connait une nouvelle désillusion, Lucie Safarova, quant à elle, est bien heureuse après sa belle victoire face à la Serbe. « Je suis vraiment heureuse d’être en huitièmes. Je me suis montrée solide pendant toute la rencontre (…). Sur ma première balle de match, elle a très bien servi mais j’ai su rester concentrée sur ma mise en jeu (…). Cela faisait longtemps que je n’avais pas atteint la deuxième semaine à Paris. Ca fait plaisir« .
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La victoire nette et sans bavure
On le sait, Fernando Verdasco est capable du meilleur comme du pire. Et une fois que le pire est passé (au tour précédent face à Cuevas), le meilleur est bien au rendez-vous, pour le plus grand malheur de Richard Gasquet. L’Espagnol, impressionnant par sa puissance, sa constance et son calme, n’a jamais été inquiété au cours de ce 3ème tour largement survolé. Une victoire qui fait du bien pour le Madrilène qui était à la recherche du tennis qui lui avait permis d’atteindre la 7ème place du classement. En huitièmes, Verdasco retrouvera Andy Murray qui a quant à lui lutté pour se défaire de Philipp Kohslchreiber en cinq sets (3/6 6/3 6/3 4/6 12/10) et en deux jours.
Le rêve éveillé
Elle n’avait sans doute pas osé l’imaginer. Et pourtant elle l’a fait. Pauline Parmentier, soutenue par tout le public du court n°1, a trouvé les armes nécessaires pour aller chercher la victoire face à Mona Barthel. Un triomphe qui en dit long sur le potentiel de la 145ème mondiale qui, il y a deux semaines, perdait la finale du tournoi ITF de Saint-Gaudens. Une belle revanche pour la Française, invitée par les organisateurs, qui se retrouve propulsée en huitièmes de finale où elle retrouvera l’une des sensations de la compétition, l’Espagnol Garbiñe Muguruza.
Le retour
Quatre ans. Il aura fallu quatre ans à John Isner pour retrouver le stade des huitièmes de finale Porte d’Auteuil. Une performance qui lui permet de devenir le premier Américain depuis André Agassi en 2003 à atteindre ce stade de la compétition. Plutôt pas mal!
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