« …Pour 2015, j’aurai des objectifs assez élevés parce que je suis très confiant et je joue bien en ce moment » déclarait Lucas Pouille après sa défaite en huitièmes de finale du tournoi de Paris Bercy en octobre 2014. Il n’imaginait alors certainement pas que tout irait aussi vite.
Lucas Pouille à Auckland. Source: Getty Images
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C’est à l’autre bout du monde, à Auckland, qu’une nouvelle page dans l’Histoire de Lucas Pouille s’écrit. Il n’aurait pas dû jouer dans le tableau final de ce tournoi. Eliminé au dernier tour des qualifications par Jiri Vesely, le destin lui a donné un petit coup de pouce avec le forfait de Tommy Robredo. Une aubaine pour Lucas qui lui-même s’avoue être très chanceux. « J’ai de la chance d’être là, étant donné que je n’étais pas supposé jouer. J’avais réservé mon vol plus tôt dans la semaine, quand nous avons été informés pour Robredo. Je savais que j’avais une bonne opportunité et j’ai pris ma chance ». Du haut de ses 20 ans, le Français ne s’est pas mis la pression et a su profiter d’un tableau favorable. Exempt de premier tour, le lucky loser a ensuite vaincu le néo-zélandais Michael Venus(7/5, 6/4) avant de s’offrir l’Espagnol Albert Ramos ce jeudi (6/3, 6/2).
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La belle histoire s’est cependant arrêtée cette nuit alors qu’il affrontait son compatriote Adrian Mannarino. Une défaite à l’image du tournoi effectué par Lucas Pouille qui se sera battu jusqu’au dernier point (6/4, 3/6, 7/5). L’aventure ne s’arrête cependant pas là. Dès la semaine prochaine, le Français participera au premier Grand Chelem de la saison à Melbourne où il retrouvera un autre compatriote, Gaël Monfils.
Écrit par Charlotte Ezdra