Un petit tour et puis s’en va pour Juan Martin del Potro qui s’est incliné dès son premier match au tournoi de Miami aux dépens de Vasek Pospisil. Malgré la défaite, l’Argentin préfère tirer le positif de cette rencontre.
Juan Martin del Potro lors de son premier tour à Miami face à Pospisil. Source: AP
« Je dois uniquement me focaliser sur ma vie en sachant que mon rétablissement va prendre beaucoup de temps ». Juan Martin del Potro le savait. Revenir sur les devants de la scène après plus de deux mois sans réellement jouer n’aura rien de facile, surtout après une nouvelle opération. « Il y a des douleurs que j’ai toujours eu » a-t-il confié quelques jours avant son premier tour à Miami. « J’ai envie de jouer au tennis pendant de longues années alors c’est toujours difficile de faire face à ce genre de problème. Tout ne se passe pas toujours comme on le souhaiterait. Il faut être fort mentalement, physiquement et essayer de franchir les obstacles de la vie ». Malgré toute sa bonne volonté, l’Argentin n’est pas parvenu à franchir l’obstacle qui s’est présenté à lui lors du 1er tour du Masters 1000 de Miami. Opposé à Vasek Pospisil (60ème mondial), la Tour de Tandis s’est écroulée en deux sets, 4/6 6/7.
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Une défaite qui a cependant le goût d’une victoire pour le principal intéressé. Un premier pas vers ce qui pourrait, peut-être, être le début d’une seconde carrière. « Je ne suis pas à 100% libéré de toute douleur mais je me sens mieux qu’à Sydney » avouait-il à l’AFP. « Cela fait seulement deux mois que j’ai subi une deuxième opération au poignet gauche (…). Jouer ce match est un signe positif pour le futur (…) Bien sûr, je joue pour gagner (…) mais le plus important c’est que je n’ai eu aucun problème physique après ce match ». Seul petit bémol pour Del Potro: le revers. Un coup pour lequel il avoue ne pas être encore à 100% mais encore une fois, l’Argentin ne compte pas se laisser abattre. « Je veux seulement jouer au tennis. S’il faut que je change ma façon de frapper les revers pour que je continue à jouer, je le ferai ».
Écrit par Charlotte Ezdra