Thomas Enqvist au secours de Fernando Verdasco


Faire appel aux champions d’hier pour exercer la fonction d’entraineur est décidément à la mode. Après Federer, Murray, Wawrinka, Djokovic ou encore Gasquet, c’est au tour de Fernando Verdasco de se faire prendre au jeu. L’heureux élu ? Thomas Enqvist.

The Championships - Wimbledon 2013: Day Seven( Images)

Fernando Verdasco n’est pas le joueur le plus populaire. Du moins, pas pour son tennis. Certes capable du meilleur, il est aussi capable du pire. Longtemps dans l’ombre de Rafael Nadal ou encore David Ferrer, le Madrilène connait son heure de gloire fin 2008 grâce à une finale de Coupe Davis face à l’Argentine. Nouveau héros national, Fernando Verdasco est propulsé sur les devants de la scène. Le vent en poupe, la confiance regagnée, hors de question de descendre de son piédestal si difficilement atteint. Et c’est à Las Vegas que l’Espagnol peaufine sa musculation et son mental. Un séjour qui permet de révéler le champion qui sommeillait en lui durant toutes ces années. Début 2009, à Melbourne, il se hisse en demi-finales de l’Open d’Australie. Une première pour lui où il a bien failli s’offrir le scalp de son compatriote Rafael Nadal après une bataille d’anthologie qui restera longtemps dans les annales. Malgré cette défaite, Fernando Verdasco poursuit sur sa lancée et atteint le 20 avril 2009 le 7ème rang mondial.

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Une progression que le Madrilène n’arrive pas à confirmer. Changement de raquette, éparpillement médiatique, ‘Fer’ se disperse et son tennis en pâtit. Redescendu au 59ème rang en juin 2013, c’est aux côtés de Ricardo Sanchez, son entraineur depuis le mois de mai 2013, que l’Espagnol est remonté petit à petit pour revenir à la 30ème place mondiale. Conscient qu’il lui manquait encore un petit quelque chose pour aller au-delà de ce qu’il avait déjà réalisé, Verdasco a cette fois-ci décidé de surfer sur la vague du moment et de choisir un entraineur qui a, fut un temps, lui aussi foulé les courts du circuit professionnel. Après l’association Federe-Edberg, Djokovic-Becker, Wawrinka-Norman ou encore Gasquet-Bruguera, c’est désormais au tour de Fernando Verdasco de faire appel à l’expérience de l’ancien n°4 mondial, Thomas Enqvist. Si les deux hommes ont fait connaissance cette semaine à Madrid, l’association entre l’Espagnol et le Suédois débutera bel et bien lors du coup d’envoi de la saison sur terre battue à l’occasion du Masters 1000 de Monte Carlo. Quant à la suite, seul l’avenir nous le dira comme l’a déclaré José Verdasco, le père du joueur. « Nous avons un accord pour travailler ensemble jusqu’à Roland Garros. Nous verrons ensuite ce que nous faisons. Tout dépendra du bon fonctionnement, ou non, de l’association entre Thomas et Fer« .

Thomas Enqvist pourra-t-il retrouver le Fernando Verdasco qui avait fait trembler les plus grands pendant deux ans?

Ecrit par Charlotte Ezdra

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