Open d’Australie 2014 – Revue de presse #1


A quelques heures du coup d’envoi du premier grand chelem de la saison, les favoris font le point sur leur préparation, livrent leurs sensations sur les conditions de jeu et révèlent parfois quelques facettes méconnues de leur personnalité…

Andy Murray… ce romantique

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Engager une légende du tennis comme coach, Andy Murray a été l’un des premiers de sa génération à le faire en s’associant à Ivan Lendl. L’Ecossais est d’ailleurs ravi de voir autant de héros d’autrefois revenir faire leurs preuves en tant qu’entraîneurs cette saison. Progresse-t-on alors plus vite en faisant ses gammes auprès d’une légende? En grande partie oui, car la volonté d’impressionner l’un des grands de ce monde est source d’une plus grande motivation selon l’Ecossais. Pour ceux qui n’auraient pas compris, Muzz vous la refait de façon imagée : « Je pense que c’est toujours comme ça dans n’importe quelle relation. Comme avec une fille par exemple, vous savez je pense qu’aujourd’hui je cherche moins à impressionner ma copine que pendant les premiers mois de notre relation. C’est naturel j’imagine ». Même pas un bouquet de fleurs de temps en temps pour entretenir la flamme ? « Elle n’en recevait déjà pas tellement au début, alors maintenant (sourire) ». Pas de doutes, Kim Sears est tombée sur un vrai romantique.

Le Sugarpova WTA Tour ?

En business woman aguerrie, Maria Sharapova a signé la semaine dernière un accord de partenariat entre sa ligne de confiserie Sugarpova et le Tenis Hall of Fame and Museum. Toujours en quête de nouveaux exploits aussi bien sur le court qu’en dehors, la Russe pourrait bien donner une autre dimension à son entreprise. Et si Sugarpova devenait le sponsor officiel de la WTA ? « La WTA est toujours à la recherche d’un sponsor, ça vous intéresserait d’y investir ? » lui a suggéré un journaliste. « Ce n’est qu’une startup (rires) Je ne suis pas sûre d’avoir les fonds nécessaires pour les intéresser. Mais s’ils veulent me faire une prix, sans problème ». Affaire à suivre.

Rapide, trop rapide ? Nadal donne son avis sur la surface

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Une surface plus rapide à l’Open d’Australie cette année? La rumeur courrait depuis le début e la saison. « Merde, je croyais que Craig Tiley (directeur du tournoi) était un ami » avait plaisanté Rafael Nadal en apprenant la nouvelle à Doha. Si Tiley confirmait la semaine suivante qu’aucune modification de vitesse n’avait été effectuée au niveau de la surface, les avis des joueurs continuent d’être partagés mais s’accordent globalement à dire que la surface est légèrement plus rapide qu’avant. A-t-on, oui ou non, modifié la vitesse des courts et dans quelles proportions ? « Les conditions sont totalement différentes de celles d’avant. Je ne me rappelle pas avoir joué sur une surface aussi rapide ici en Australie » tranche le Majorquin, qui, toujours convalescent, avait dû renoncer à disputer ce premier grand chelem la saison passée. « Je ne comprends pas pourquoi on a pris la décision d’accélérer la surface alors que l’on a eu de beaux matchs, très longs et très intéressants pour le public les années précédentes. Je ne suis pas sûr que ce soit la meilleure décision à prendre pour le spectacle ». Au final, l’Espagnol n’en tiendra pas rigueur à son ami Craig Tiley : « Je m’entraîne toujours avec une attitude positive. Je suis arrivé ici une semaine avant le début de la compétition, je m’améliore un peu tous les jours. J’espère pouvoir adapter mon jeu à ces conditions ».

Roger Federer en fin analyste

Parieur invétéré ou simple curieux, vous nous ne ferez pas croire que vous ne vous êtes pas livré au jeu préféré des journalistes en essayant, vous aussi, de pronostiquer les possibles quarts, demis voire même finale avant même que le premier tour ait été joué. Tiré en haut de tableau aux côtés de Nadal et Murray, Roger Federer s’est également prêté au jeu ou y a plutôt été contraint. Beau joueur, c’est avec finesse qu’il a donné son analyse complète de la situation : « Un tableau reste un tableau. Vous (les journalistes) êtes là pour débattre dessus, moi pour le jouer. Ca s’arrête là ». Fixés ?

Serena incognito dans les tribunes

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Etre une superstar n’est pas toujours facile à gérer mais ce n’est pas Serena Williams qui s’en plaindra. Amatrice des projecteurs et des paillettes, l’Américaine n’en oublie pas moins d’où elle vient et sait toujours apprécier un moment de calme, aussi simple soit-il. Pendant les qualifications, elle a ainsi été aperçue dans les tribunes lors un match. « C’est un des mes amis qui jouait, il m’a dit que ce serait sympa si je passais, je n’avais rien d’autre à faire ». Comment se sent-on dans la peau d’une spectatrice lambda ? « C’était très agréable. Assez calme, rien à voir avec les grosses ambiances. Il n’y avait pas tellement de monde. C’était appréciable de pouvoir m’asseoir et profiter d’un match en tant que spectatrice pour une fois. Ca m’a détendu ».

Écrit par Adeline Auger

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