Grosses sensations pour ces huitièmes de finale avec les éliminations de Serena Williams et Maria Sharapova chez les dames. Mais les championnes sont déjà repaties au boulot! Chez les messieurs, les favoris sont passés mais nous ont quand même réservé leur lot de surprises.
Stan a mis Homer au placard
Il était le plus fidèle allié de Stanislas Wawrinka il y a encore quelques mois. Mais qu’a donc fait le Suisse de sa célèbre figurine d’Homer Simpson qui le suivait partout dans ses déplacements sur le circuit ? « Ca fait un moment qu’il a quitté le circuit. Je l’ai fait voyager avec moi pendant trois ans. Il m’accompagnait partout, toute l’année sur les tournois. C’était un moyen de raconter ma vie sous un angle un peu différent de ce que les gens ont l’habitude de voir. J’ai pris toutes les photos possibles inimaginables avec. Je l’ai toujours mais je ne me vois pas refaire les mêmes photos, encore et encore. Ce ne serait pas du tout drôle ». Paix à ton âme Homer .
Djokovic a de la concurrence
Après sa victoire sur Fabio Fognini, Novak Djokovic s’est à nouveau illustré en réalisant une imitation de son coach Boris Becker à la demande de Jim Courier. Un petit show que le Serbe maîtrise à la perfection et qui a bien fait rigoler les spectateurs de la Rod Laver Arena. Mais Djokovic n’est pas le seul à faire rire sur le circuit et a même beaucoup de concurrence dans le domaine selon ses propres dires. « Tursunov est un as. Fognini est aussi hilarant dans son genre. Il est exactement pareil dans la vie que sur le court. Qui d’autre ? Stepanek est aussi très drôle » a déclaré le tenant du titre avant de poursuivre son explication. « Ce qui est bien sur le circuit masculin c’est qu’on a beaucoup de contacts avec les autres joueurs dans les vestiaires. On apprend vraiment à se connaître et à rigoler ensemble. Bien sûr, tout ce qui s’y passe reste entre nous. Et il se passe vraiment beaucoup de choses, rien que je ne puisse raconter malheureusement ». Pas sympa de nous teaser comme ça Novak sans nous en dire plus, on va être obligés de lancer des rumeurs façon Bhupathi si ça continue… « Attendez, attendez. On est juste bons amis dans les vestiaires. Ne commençons pas à dériver sur des choses trop intimes (rires) ».
Quand Fognini tente de faire son mea culpa….
Vous l’aurez compris, Djokovic trouve donc Fognini hilarant. Les nombreuses pitreries auxquelles s’est livré l’Italien pendant son match contre le numéro 2 mondial n’ont d’ailleurs pas manqué de faire sourire ce dernier. Chez les fans en revanche, c’était tolérance zéro au moment d’analyser le match. Comment Fognini a-t-il pu se conduire de la sorte pendant un huitième de finale de grand chelem, lui qui nous disait il y a peu pouvoir rivaliser avec les meilleurs ? « Ca n’est jamais facile. Je pense que j’ai bien joué au début du match, je n’avais aucun problème à jouer du fond du court. Mais contre lui c’est toujours très difficile car sa balle arrive très vite. Ses angles et son revers long de ligne sont incroyables. Il sert beaucoup mieux que moi ». On peut comprendre mais pourquoi avoir adopté cette attitude totalement désintéressée et avoir préféré faire des jongles avec les balles ou prendre des poses que l’on ne voit qu’à la plage ? Explication : « Je suis un joueur de foot (rires). Non je plaisante ». Il faudrait peut être sérieusement penser à arrêter la déconne…
Ivanovic superstitieuse
Elle a créé la sensation de ses huitièmes de finale en sortant la grandissime favorite à la victoire finale, Serena Williams. Invaincue depuis le début de saison, Ana Ivanovic vit actuellement sur un petit nuage. Un succès qu’elle attribue à un changement d’équipe. « Je suis entourée par une équipe serbe maintenant. Je suis vraiment très satisfaite du travail que nous avons réalisé ensemble pendant l’intersaison. J’ai passé deux semaines à m’entraîner ici à Melbourne avant d’aller à Auckland (un tournoi qu’elle à remporté). J’ai travaillé très dur pour retrouver la confiance et la régularité dans mon jeu. Aujourd’hui j’ai vraiment la sensation d’avoir une équipe qui me soutient et qui croit en moi. Je suis passée par des moments très difficiles. Quand je doute, eux ne doutent pas et ça compte beaucoup pour moi ». Mais ce que la Serbe ne vous dit pas c’est qu’elle est aussi un peu superstitieuse et que la robe qu’elle affiche cette année semble également lui porter bonheur. En effet, elle portait également une robe bleue lorsqu’elle a atteint la finale à Melbourne en 2008. « J’étais très contente quand j’ai découvert la couleur de la robe (rires) ».
Serena blessée au dos mais pas déçue
Sortie en trois sets par Ana Ivanovic, Serena Williams n’a dans un premier temps pas voulu dévoiler qu’elle était diminuée, préférant reconnaître la supériorité de l’adversaire. « Tout le mérite lui revient, elle a mieux joué que moi » a-t-elle reconnu avant qu’on ne lui dise que son coach, Patrick Mouratoglou, avait déclaré qu’elle s’était blessé au dos pendant l’entraînement précédant son match du troisième tour. « Alors c’est lui qui a tout balancé c’est ça ? (rires) ». Libérée d’un poids, l’Américaine n’a pas tardé à changer un peu sa version des faits pour expliquer sa défaite. « Je vois que ce n’est plus un secret. C’est clair que je n’arrivais pas à frapper la balle comme je le fais d’habitude, je ne bougeais pas aussi bien que d’habitude et j’ai commis des erreurs que je n’avais plus fait depuis au moins deux ans. Mais ce n’est pas grave, je peux jouer beaucoup mieux donc je ne suis pas déçue. Je sais que je peux jouer 10 fois mieux que ça » a-t-elle poursuivi avant de déclarer qu’elle avait failli déclarer forfait 10min avant d’affronter Hantuchova au tour précédant. « Je suis une compétitrice. J’aurais probablement dû déclarer forfait mais encore une fois je ne veux pas me chercher d’excuses. Ana mérite sa victoire, elle a vraiment été la chercher ».
Radwanska : le bon remède pour s’endormir
Les night sessions sont souvent longues à Melbourne. Après la victoire, il faut souvent répondre aux nombreuses questions des journalistes ce qui peut parfois faire veiller les joueurs jusque très tard dans la nuit. Agniezska Radwanska en sait quelque chose. Mais la Polonaise ne panique pas, elle a une méthode infaillible pour s’endormir à coup sur après un match à sensations fortes. Lire un bon bouquin sous la couette peut-être ? « Pas mal pour s’endormir en temps normal mais après un match ce n’est pas la bonne solution, j’ai déjà essayé ». Alors quel est le secret ? « Je vais regarder des séries sur mon ordinateur jusqu’à trouver le sommeil ». Et la meilleure série pour ça, Aga ? « Là, je suis sur Revenge ». « Et tu sais qui lui a tiré dessus (sur l’héroïne, Emily Thorne) ? » demande un journaliste. « Non, non, ne me dites rien ». Pas sûr que la championne arrive à trouver le sommeil après une tentative de spoiler pareille.
Tsonga n’était pas au niveau
Il n’y a plus de Français en lice à Melbourne. La faute à un très bon Roger Federer qui a sorti Jo Wilfried Tsonga en 3 sets. Et à l’heure de faire le bilan, le Manceau ne s’est pas fait de cadeaux. « Je suis tombé sur un très bon adversaire aujourd’hui. Je n’ai pas su rentrer pleinement dans le match. Tout est allé très vite. Il a joué incroyablement bien. Je n’étais pas assez bon pour pouvoir le déstabiliser ».
Federer surpris par sa performance
De son côté, Roger Federer était très satisfait au moment de tirer les conclusions de son match face au Français. Et le Suisse s’est même surpris lui-même « jusqu’à un certain point… J’ai déjà atteint les quarts par le passé mais ce que je veux dire c’est que c’est le genre de match que j’espérais jouer contre Jo en quarts à Paris (Tsonga l’a battu en 3 sets à Roland Garros l’année dernière) (…) Les conditions n’étaient pas faciles, il y avait du vent, je pensais vraiment trouver la clé pendant ce match mais je n’y suis jamais parvenu. » a-t-il avoué. En quarts, il retrouvera Andy Murray. Un match ouvert où les deux joueurs auront chacun quelque chose à prouver. « Il y aura un peu de doutes des deux côtés (…) Ca fait du bien d’être à nouveau en quarts étant donné que je n’ai pas atteint ce stade de la compétition à Wimbledon et l’US Open ». Les paris sont ouverts.
Robert : le ‘Tennis-Casino’
La belle aventure de Stéphane Robert a finalement pris fin au quatrième tour face à Andy Murray. Mais c’est la tête haute que le Français a quitté Melbourne Park, très satisfait du show qu’il a offert au public tout la semaine. Un de ses meilleurs souvenirs restera probablement le chèque empoché à l’issue du tournoi : 35 000 dollars, du jamais vu pour cet abonné des petits rendez-vous. Mais ne vous fiez pas aux apparences car le Français sait habilement gérer son argent. Son petit plus pour arrondir ses gains en Australie ? Se rendre au casino et tenter de faire fructifier son pactole à la roulette russe. « L’année dernière j’avais un budget assez serré. J’allais souvent au casino et ça m’avait plutôt bien réussi ». Tellement qu’il n’a pas hésité une seconde avant de retenter l’expérience en 2014. « Cette année j’y vais tous les soirs » déclarait-il au tout début du tournoi. « Dimanche dernier j’ai même aperçu Rafael Nadal et Feliciano Lopez autour des tabes de blackjack. J’adore l’ambiance du casino, ça me détend ». Mais pour faire un si bon parcours à Melbourne, Stéphane a quand même dû résister à l’appel des machines à sous une fois engagé dans la compétition. « Ca fait au moins quatre jours que je n’y suis pas retourné. Je voulais rester bien concentré sur mon tournoi. Mais peut-être que je vais passer y faire un petit tour maintenant » a-t-il plaisanté à l’issue de sa conférence de presse d’après match. Et ce petit coup de pouce pécunier, il sait déjà ce qu’il va en faire : « Je vais réinvestir sur mon tennis ».
Murray et ses envies de destruction massive
Murray se rappelait d’avoir croisé Stéphane Robert à quelques occasions sur le circuit challenger. Et l’Ecossais savait qu’il ne fallait surtout pas perdre sa concentration face à un joueur capable de renverser un match en quelques coups de raquettes. Pourtant, après deux sets rondement menés, Muzz a baissé pavillon et Robert a pris sa chance. Résultat : le Français a sauvé plusieurs balles de match pour s’adjuger le troisième set au tie break. Un set de trop pour Murray qui en a perdu ses nerfs et fracassé sa raquette de frustration. « Quelques fois c’est nécessaire vous savez (rires). J’ai eu trois balles de match, j’avais mis beaucoup d’efforts dans ce set et j’ai perdu ma concentration au moment de servir pour le match. C’était très frustrant car pour moi ça signifiait rester encore 40 min de plus sur le court alors que j’aurais déjà pu être au vestiaire. Ma raquette a pris cher. Dommage pour elle ». Donc tu avais vraiment l’intention de tuer cette pauvre raquette dès le début ? « Ca ne vit pas à la base donc… (rires) Je n’ai pas voulu la tuer mais disons qu’elle ne resservira plus. En tant que joueur ce n’est pas quelque chose dont on est spécialement fier mais quelque fois c’est un bon moyen pour évacuer la frustration ». Si Rafa t’entendait mon pauvre…
Azarenka plus gourmande que Wozniacki
Quand on vous disait que les filles trouvaient toujours quelque chose pour rentrer en compétition… Interrogée sur le court à la fin de son match contre Sloane Stephens, Victoria Azarenka a dû répondre à des questions sur un possible mariage à venir avec son petit ami, le chanteur Redfoo. « Il n’y a toujours rien sur ma main » a répondu la Biélorusse en montrant sa main gauche. « Mais lorsque il y aura une grosse grosse bague dessus, peut-être ». Et le jour où Refoo fera sa demande, il a devra faire les choses bien. « La bague a intérêt d’être plus grosse que celle de Caro (rires) ». Grosse pression sur Rory McIlroy… A moins que Wozniacki ne change de chiffre fétiche pour relancer la compétition avec Vika. Ah les filles !
Stephens n’a rien contre Serena
Les images tournées par la chaîne australienne Channel 7 suite à la victoire d’Ivanovic sur Serena Williams ont causé beaucoup de tort à la jeune Sloane Stephens. En effet, on y voit l’Américaine et son physio célébrer la victoire de la Serbe sur sa compatriote. En apparence, du moins. Et comme les deux joueuses ont eu un petit accrochage par le passé… les rumeurs sont allées bon train. Alors Sloane a dû s’expliquer. « A la fin du match, les coachs d’Ivanovic se sont donné des coups de tête et se sont ensuite embrassés. J’ai juste trouvé que c’était la façon la plus drôle de fêter une victoire, je n’avais jamais vu ça. Avec Andrew (son physio) on s’est dit qu’on devrait faire la même chose et on a commencé à les imiter. Ca n’avait rien à voir avec Serena. On s’amusait, c’est tout ». Rassurés ?
Sharapova déjà de retour au combat
Après Serena Williams, c’est Maria Sharapova qui s’est prématurément fait sortir par Dominika Cibulkova. Légèrement touchée à la hanche, la Russe s’est inclinée en trois sets. Mais chose rare, à peine avait-elle perdu que quelques heures après elle était déjà de retour sur les courts d’entraînement. Ca va bien Maria ? « Je voulais juste retrouver un peu de rythme car je l’avais complètement perdu dans le match. J’ai toujours pris les choses en main dans ma carrière, pas seulement en ce qui concerne le tennis mais aussi dans ma vie et c’est ce qui me fait avancer » . Entre deux entraînements, la Russe ira probablement soutenir son boyfriend Grigor Dimitrov qui aura fort à faire face à Rafael Nadal en quarts. « J’espère qu’il restera dans le tournoi le plus longtemps possible. Je ne connais pas encore mon emploi du temps pour les prochains jours ».
Nadal fait de la pub à son sponsor
Rafael Nadal découvre quelque chose de nouveau tous les jours à Melbourne. Face à Kei Nishikori, l’Espagnol s’est retrouvé dans une situation pour le moins cocasse. A 4 partout dans le deuxième set, il tombe et fait une pirouette. En se relevant, il constate que le lacet de sa chaussure a cédé. « Je n’en ai pas d’autre, je peux aller au vestiaires pour les changer ? » demande-t-il à l’arbitre de chaise qui l’autorise à aller se changer. « Désolé, Kei ».
En conférence de presse, le Majorquin est revenu sur ce petit incident en expliquant pourquoi il a dû s’absenter pendant 5 min. « Je n’ai jamais de paire de rechange. Elles sont aux vestiaires. Mais ce ne sont pas les chaussures qui ont cédé, j’ai juste cassé mon lacet. Ca ne m’étais jamais arrivé » a-t-il assuré. Pourquoi ne pas avoir une autre paire dans ton sac alors ? « Je n’en ai pas l’utilité. Ma deuxième paire ne quitte jamais les vestiaires, les Nike sont de très bonne qualité, elle ne cèdent jamais (rires) ». Son sponsor appréciera à coup sur ce petit coup de pub savamment orchestré. Bien joué Rafa !
Écrit par Adeline Auger
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